Cerf élaphe

Le matin se levait doucement sur cette même prairie des Abruzzes. Tout était calme. On entendait à peine le murmure du village, comme un écho lointain à ce monde suspendu.

Un grand cerf s’était allongé dans l’herbe humide, le regard perdu vers la plaine. Ses bois, sombres et massifs, semblaient absorber la lumière. Il respirait lentement, dans cette posture de veille tranquille qu’ont les animaux qui n’ont plus rien à prouver. Autour de lui, la prairie appartenait au silence, à la paix fragile du matin.

Je l’observais depuis un long moment, immobile. Dans ce territoire, la nature et l’homme cohabitent encore d’une manière rare. Ici, les cerfs s’aventurent jusqu’aux abords des villages, comme s’ils avaient compris que la méfiance pouvait céder la place à la tolérance.

Quand j’ai déclenché, il n’a pas bougé. Pas un signe de crainte. Juste ce regard posé vers l’horizon, empreint de sagesse et de force. Cette image, pour moi, raconte l’équilibre délicat de ces montagnes : un lieu où la beauté se vit dans le silence, et où la grandeur n’a besoin ni de bruit, ni de mouvement.

• Format : 75x50 cm

• Impression : Dibond

• Prix : 500€